Pour une Agriculture Résiliente et Souveraine face aux Insectes ravageurs des culTures maraîchères en conditions tROPicales des Antilles

PARSITROP 2025-2029
Cultures maraîchères
Gestion des bioagresseurs

Territoire

Martinique / Guadeloupe

Partenaires du projet

IT2 (chef de file), CIRAD UR HortSys, INRAe Antilles Guyane UR ASTRO, FREDON Martinique, FREDON Guadeloupe, Chambre d’agriculture de Guadeloupe, ElixirTerra

Financeurs du projet

Ministère de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt

Résumé

Le retrait des substances actives représente un défi majeur pour les filières agricoles ultra-marines : usages orphelins, spécificités climatiques, pressions grandissantes et émergence de bioagresseurs, enjeux socio-économiques, insularité et éloignement du continent. Les spécificités de ces territoires impliquent une déclinaison territoriale des actions qui seront portées par l’Institut Technique Tropical (IT2) sous le nom du projet PARSITROP. Ce dernier propose d’accélérer la transition agro-écologique des filières antillaises en intervenant au plus proche des producteurs pour :

  1. Caractériser et suivre les ravageurs majeurs et leurs dégâts
  2. Explorer l’ensemble des alternatives disponibles
  3. Elargir la palette des solutions offertes aux agriculteurs (pharmacopée locale pour des PNPP, biocontrôle, auxiliaires, lutte physique, lutte variétale, conduite de culture innovante, approche systémique par combinaison de leviers).

La démarche est partagée avec les acteurs de la recherche, du conseil et de la chaîne de valeur (filières de production, coopératives, transformation) afin de s’assurer que l’ensemble des conditions soient réunies pour un déploiement efficace.

Objectifs

Pour relever le défi, le projet PARSITROP visera à :

  • Renforcer la connaissance et la distribution spatio-temporelle des insectes ravageurs majeurs et émergents, en définissant des seuils de nuisibilité pour prévenir les dégâts.
  • Produire des références techniques en conditions tropicales, sur les solutions à l’échelle de la plante, via des essais sur des solutions alternatives aux produits phytosanitaires conventionnels (biocontrôle, phéromones, pharmacopée locale) et des protections physiques (pièges, filets). A l’échelle de la parcelle, étant donné que la production est principalement de plein champ, la lutte biologique par conservation sera privilégiée pour favoriser la présence et l’installation des auxiliaires locaux : évaluation technico-économique des infrastructures écologiques (bandes fleuries, hôtel à insectes), rotations ou associations culturales. L’ensemble des leviers sera combiné et intégré au sein des fermes pilotes, dont les performances économiques seront suivies.
  • Fédérer les réseaux d’agriculteurs et d’acteurs (Living Lab) autour de ces fermes pilotes, par la mise en place des approches dites « systèmes ». Il servira à la fois de terrain d’évaluation, de démonstration continue, d’échange et de mise en œuvre de combinaisons de leviers activés chez et par les producteurs.

 

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